Le Zèbre
221 pages
Lu : Juin 2007
Résumé :
«Gaspard Sauvage, dit le zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire de province, condition qui ne porte guère aux extravagances, le zèbre est de ces irréguliers qui vivent au rythme de leurs humeurs fantasques. Quinze ans après avoir épousé Camille, il décide de ressusciter l'ardeur des premiers temps de leur liaison. Insensiblement, la ferveur de leurs étreintes s'est muée en une complicité de vieux époux. Cette déconfiture désole Gaspard. Loin de se résigner, il part à la reconquête de sa femme. Grâce à des procédés cocasses et à des stratagèmes rocambolesques, il redeviendra celui qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être : l'amant de Camille, l'homme de ses rêves. Même la mort pour lui n'est pas un obstacle.»
Mon opinion :
Il y avait un bail que je n’avais pas lu un roman d’Alexandre Jardin! Ma dernière lecture remontait à mon adolescence et c’était dans Fanfan que je m’étais plongée. Une lecture que j’avais fort appréciée. Peut-être étais-je plus fleur bleue à cette époque? Disons que pour cette fois-ci, le charme a moins opéré.
Après avoir lu seulement deux romans de cet auteur, je constate que la passion au sein d’un couple est un de ses sujets de prédilection! La première fois avec Fanfan, j’ai embarqué, mais pour celui-ci, j’ai trop eu l’impression de relire un peu le même livre quoique l’histoire ne soit pas du tout la même.
J’ai même trouvé le personnage de Gaspard (dit le Zèbre) à la limite du supportable! Je sais pas, il est tout simplement trop intense … j’ai décroché. Pourtant, l’idée est belle en soi, un homme, marié depuis plusieurs années avec sa femme (dont il est toujours amoureux), fait tout en son possible pour rallumer la flamme de leur début en utilisant mille et un stratagèmes. J’ai ris à quelques reprises, mais je me suis aussi ennuyer à d’autres.
Toutefois, je crois que ce livre est un bon choix pour quelqu’un qui désire connaître le style particulier de cet auteur.
3/5
Extrait :
«J’ai fait ce que j’ai pu pour que notre vie soit aussi intense que celle des personnages de théâtre, de roman ou de cinéma. Camille, j’aurais voulu te rencontrer dans une pièce de Shakespeare et mourir quand le rideau tombe pour ne jamais quitter les planches. Comprends-tu cela? Je ne sais pas t’aimer autrement.» p.115